St Jean Baptiste. 16 avril
LOGONNA DAOULAS
LOGONNA DAOULAS
LANDEVENNEC
Fontaine de saint Guénolé.
À l’abside de la chapelle ruinée, se trouve le tombeau du Saint fondateur ainsi qu’une petite source qui l’avoisine, qui fut elle-même une des raisons qui incita le Saint à se fixer en ce lieu. La fontaine se trouve donc à l’intérieur des ruines de l’abbaye. Le Saint fit jaillir la source en plantant son bâton dans la terre.
Saint Guénolé dit-on buvait l’eau de la source.
Les femmes y venaient dans l’espoir d’obtenir la protection de leurs maris partis en mer. L’eau soigne les verrues et serait bonne pour les yeux, mais aussi pour les maladies de peaux..
Lors de mon passage à l’abbaye, personne du personnel présent, ni des guides, n’a pu me dire ou se trouvait la « fameuse fontaine ». Peut -être n’était t’ elle pas considérée comme telle. Mais elle était bien protégée par un cercle de bois. Question de sécurité, elle est à fleur de sol.
PLOUDIRY
Fontaine Saint Jean Baptiste
La chapelle est détruite. La fontaine est surmontée d’une croix. L’ancienne fontaine Saint Jean a été déplacée. La croix qui la surmonte porte les armoiries de Le Ny, Sieur de Trébrit, et, au revers, une statue de saint, revêtu d’une peau de chameau.
Au sommet de l’édifice en moellons est dressée la croix de l’ancien enclos. Elle porte, à son revers, la statue du Précurseur, qualifié par ses attributs : le vêtement en peau de chameau et l’agneau. La croix est timbrée des armoiries de Le Ny, seigneur de Trébrit, dont le nom est conservé par le lieu-dit Tybrit.
La fontaine murée est un lieu de pèlerinage où les fidèles viennent traditionnellement se laver les yeux et faire leurs dévotions à saint Jean-Baptiste.
SAINT POL DE LEON
Fontaine Saint Jean. Ar Feuteun Vor (la fontaine de la mer)
Elle se trouve non loin du hameau de Tregonder à proximité de la chapelle ruinée .
Pour la voir il faut y aller à marée basse. La fontaine est dans l’estran. Par la plage saint Jean, ou par Landounig on se trouve à l’extrémité ouest de la plage de la Fontaine de Mer. La source est à environ 150 de la dune.C’est un trou d’où jaillit l’eau, entouré de roches.
On venait ici à marée basse en prononçant ces mots : Saint Jean de mer, Faites que mes yeux restent ouverts. (M.M) On venait se purifier en se lavant les yeux à l’eau douce…
Photo non disponible.
PLOUESCAT
Fontaine saint jean baptiste
Au hameau de Lanquéran, elle est dans le périmètre d’une jolie chapelle.
A l’occasion du pardon, les personnes souffrant de maladie des yeux, se rendaient à cette fontaine guérisseuse. Là, après y avoir lancé des pièces de monnaie et s’être humecté les paupières en prenant soin de laisser s’écouler l’eau le long des bras, elles pouvaient, en remerciant Saint-Jean d’une prière, espérer la guérison.
Photo non disponible.
SAINT NIC
Fontaine Saint Jean XVIIIe
Elle se trouve en venant d’Argol à 2km N du bourg de Saint Nic. Pour arriver à la fontaine il faut traverser une cour de ferme qui se trouve en face de la chapelle.
Cette fontaine est très basse et nichée au fond d’un cours d’eau. Elle est unique dans la région, car en arc de cercle avec une ouverture en anse de panier en plein cintre monolithe. Elle est adossée à un petit pignon avec rampants surmontés d’une croix, et des murets.
Saint Jean y était invoqué pour la prévention ou l’amélioration des troubles oculaires, mais aussi pour la protection des moutons.
LANHOUARNEAU
Fontaine saint Hervé.
La fontaine est indiquée à gauche de la route de Saint-Pol-de-Léon, à environ 2 km du bourg. Elle est située sur l’aire de repos de Ruléa. Elle a été maintes fois restaurée. Son eau alimente un lavoir.
Le saint qui est abrité se trouve devant le bassin. Il regarde vers l’ouest, l’eau elle s’écoule vers le nord.
Elle dispense une eau limpide qui est censée guérir les maladies des yeux Le jour du pardon les fidèles prélèvent de l’eau et se mouillent les yeux. Le jour du pardon on trempait la statue du saint dans le bassin de la fontaine afin de régénérer le pouvoir de l’eau et le renforcer.
Premier ermitage de St Hervé et sa dernière demeure. Il est né en Lannion. Aveugle de naissance, il fut élevé dans la piété Et fit de bonnes études. Il réalisa de nombreux miracles dont le plus célèbre est la maîtrise d’un loup qui avait dévoré l’âne d’un cultivateur. Le loup fut chargé de tous les travaux dévolus à l’âne sacrifié par lui, et devint le meilleur des serviteurs.
Barde de père et de mère musiciens et exorciste, Hervé est l’un des sept saints les plus vénérés du Léon. Il y est né au VIe siècle et y a fondé son monastère à l’emplacement probable de l’église actuelle de Lanhouarneau dont il est le saint patron. Son charme, dit-on, s’exerçait aussi bien sur les hommes que sur les animaux. Poète, il allait par les villages où il chantait. Pourtant il se fixa en un lieu qui est aujourd’hui Lanhouarneau. Aveugle de naissance, il est traditionnellement représenté accompagné de son guide Guiharan et d’un loup qu’il domestique pour avoir dévoré l’âne dont se servait Saint Urfol, son oncle, pour les travaux des champs.
Saint Hervé aurait, selon la légende, fait jaillir cette source en frappant le sol de son bâton afin d’étancher la soif de Guiharan.
DIRINON
Fontaine sainte Nonne XVIIe.
La fontaine sacrée de Sainte-Nonne est située au bord de la route qui relie le bourg à Kerverrot vers le sud, et à 1,3km du bourg. Prendre le chemin côté de l’oratoire jusqu’à la fontaine en direction de Kerverrot. La fontaine se trouve à droite après la voie ferrée Elle se trouve au pied des éoliennes de Dirinon.
Cette fontaine de style « Renaissance » à pilastres porte un fronton triangulaire et des bassins extérieurs est enclose dans un mur en moellons du pays. C’est une fontaine assez haute avec un toit en batière et un mur pignon. L’eau s’écoule dans trois vasques ovales. Dans une niche, juste au-dessus de la fontaine se trouve la statue de la sainte. La sainte y est représentée avec un livre à la main. Sur le fronton duquel se lit la date de 1623, au-dessous d’un écusson portant un chevron accompagné de trois merlettes.
L’eau chargée de vertus guérisseuses aurait le pouvoir de soigner les maladies des yeux.
Les mères venaient à la fontaine invoquer sainte Nonne pour obtenir la guérison de leurs enfants souffrant de coliques.
Les femmes enceintes y priaient pour que l’accouchement se passât bien.
On lui offrait des croix en bois.
Voici la légende
Sainte Nonne , religieuse dans un monastère de Cornouailles, fût violée. Alors enceinte du Roi Kérétig, elle s’enfuit et franchit la mer et se réfugie en Armorique. Elle y fonde son monastère « Diri Nonn », les chênes de Nonne ou elle mit au monde un nouveau-né Saint Divi. Il fallait de l’eau pour le baptême. Elle fit donc jaillir la source pour lui permettre de faire baptiser baptiser son fils Divy. Tout près, est le rocher sur lequel elle déposa son enfant nouveau-né, et qui s’amollit pour prendre l’empreinte de son petit corps. Cette marque s’y voit toujours, ainsi que la trace des genoux de la Sainte.
Fontaine Notre Dame des fontaines XVIe
Elle est dans le parc de l’ancienne abbaye romane de Daoulas, au sud de la route de Plougastel.
Cette fontaine antique est à vrai dire un ensemble monumental. Elle a été édifiée sur un ancien lieu de culte païen, où les Celtes auraient vénéré la déesse de l’eau des Celtes, source de vie. Elle située dans l’enceinte de l’abbaye, non loin du cloître. C’est une fontaine à fronton et pignon, avec pinacle sur ouverture en anse de panier. Elle a des jambages étroits. Le tout dans un enclos avec des bancs, un bassin à alvéoles, une niche et un groupe sculpté.
La niche de cette fontaine contient une Vierge à l’Enfant tenant une pomme dans la main, symbole de l’annulation du péché originel d’Ève. Le mur de clôture, avec bancs de pierres intérieurs et extérieurs est percé de deux ouvertures qui donnent accès à des marches descendant à un sol dallé.
Elle alimente la pièce d’eau du creux de la vallée.
Elle aligne ses auges en pierre monolithes pour les pratiques de guérison ; L’eau s’écoule ensuite dans des grands bassins.
Ces bassins sont au nombre de trois, rappellent la Sainte Trinité , mais aussi le 3, chiffre sacré pour les Celtes : dans l’eau du premier on se désaltérait, dans celle du second on se lavait les yeux – elle aurait la vertu de guérir les maladies-, dans celle du troisième on se lavait les pieds.
Les pèlerins buvaient donc l’eau de cette fontaine et lavaient leurs yeux, pour éviter ou soigner les ophtalmies.
Une brindille lancée dans la fontaine, si elle flottait signifiait que l’on était en état de grâce. Pour connaître l’état de grâce d’une personne, il fallait lancer un rameau de chêne dans la niche de la Vierge. La branche qui retombait hors de la niche indiquait que le lanceur était en état de péché.