Logot-Neventer-Melar. 5 janvier
PLOUNEVENTER
Fontaine de Bourlogot.
Elle se trouve non loin de la chapelle ruinée de saint Logot. A l’ombre de grands arbres, elle alimente le lavoir.
Fontaine saint Neventer.
C‘est la fontaine dédié au saint de la commune. A peine visible aujourd’hui, elle alimentait une vasque du château de Mézarnou aujourd’hui disparu.
Fontaine saint Mélar.
A environ 500m de Log Melar (chapelle)
Photos non disponibles.
Pour la fièvre. 9 septembre
PLOUDANIEL
Fontaine Sainte Périnne dite aussi Sainte Pétronille.(XVIIe)
Pour la trouver il faut aller à 3 km sud ouest du bourg au hameau de Lannouarzoc.
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L’un des murs comporte une niche abritant une statue de Sainte Pétronille. L’eau s’écoule ensuite dans un lavoir.
Cette fontaine guérirait de la fièvre fréquente dans cette région de marais.
La fontaine était dédiée à Santez Pérounel, la sœur de Saint Goulven, morte à la suite d’un accès de fièvre.
Ensuite, elle fut associée à la Sainte romaine Pétronille, fille supposée de Saint Pierre et guérie par lui d’une grave maladie.
Miraculeux Guénolé. 9 septembre
LOCQUENOLE
Fontaine saint Guénolé.
Elle se trouve au bas du bourg, en contrebas de l’église, dans le mur de l’ancien cimetière.
Une voûte en pierre protège une fontaine qui s’écoule dans un lavoir.
On vient y chercher la guérison de ses troubles visuels en buvant ou s’humectant les paupières de l’eau de cette fontaine. l’eau est bonne aussi pour les rhumatisants.
Elle était aussi une fontaine marieuse, lieu de sollicitations que lui adressaient les jeunes gens pour se marier.
Saint Guénolé est un personnage religieux qui aurait vécu au Vème siècle en Bretagne. Son père, saint Fragan, et sa mère, sainte Gwenn, auraient débarqué venant probablement du pays de Galles dans la baie de Saint-Brieuc pour se fixer à Ploufragan dans les Côtes d’Armor, Vers 470. Il est confié encore enfant à saint Budoc pour être formé dans l’ermitage de celui-ci, situé sur l’île Lavret, dans l’archipel de Bréhat. Vers 485, il manifeste le désir de se rendre en Irlande pour vénérer les restes de saint Patrick qui vient de mourir, mais l’apôtre lui apparaît en songe pour lui indiquer qu’il est préférable de rester en Armorique pour y fonder une abbaye. Avec onze autres disciples de saint Budoc, il s’établit dans une autre île appelée Tibidy,. Au bout de trois ans, en 490, il fonde une nouvelle abbaye à Landévennec qui devient le centre religieux dela Bretagne de l’ouest. Il y meurt en 532. D’après la légende, Saint Guénolé, fuyant la cote inhospitalière du Tréguier pour se réfugier dans le Léon, ne trouvant pas de barque, navigua dans une auge en pierre pour traverser la rade morlaisienne. Il débarqua à Locquénolé qui a gardé son nom. Le saint y fit jaillir ici une source du bout de son bâton. Y puisant de l’eau, il rendit la vue à un aveugle.
Eguiner et Jean. 5 septembre
LOC EGUINER SAINT THEGONNEC
Deux fontaines sont dans l’enclos de l’église. La fontaine de saint Eguiner XVIe et la fontaine saint Jean-Baptiste XVIIe. Nous sommes juste en dessous de la très belle mairie.
Fontaine saint Eguiner
C’est une fontaine à mur pignon, avec une partie basse en élévation et une partie haute avec un pignon triangulaire. Elle possède une niche, à dais avec un socle, protégée par un larmier. Deux murets saillants encadrent le bassin. Saint Eguiner est dans la niche.
Eguiner est connu aussi sous le nom d’Eguinar et de Fingar, fils d’un roi d’une province d’Hybernie. Il est converti au christianisme par saint Patrice vers le milieu du Vème siècle.
Fontaine Saint Jean.
La deuxième fontaine, celle de saint Jean , est la plus grande des deux.
C’est une fontaine à mur pignon avec une niche abritant la statue de saint Jean.
Elle est surmontée d’une statue géminée, dans un enclos et alimente le lavoir.
Le lavoir de Notre Dame. 14 août
LAMPAUL GUIMILIAU
Fontaine Notre dame (XVII-XXème siècle)
Il faut aller au bas du bourg pour la trouver. On ne peut la manquer derrière l’église. La fontaine s’est ornée d’un fronton de pierre sculptée dont le motif, hommage aux bâtisseurs du XVIIe siècle, est une réplique du décor de la porte nord de l’église. Une statue de la Vierge à l’Enfant, œuvre du XVIIe siècle en kersantite, y a ainsi été placée.
Dans cette fontaine les Lampaulais venaient puiser l’eau nécessaire à la vie quotidienne, jusqu’à l’installation en 1950 de l’eau courante.
Le trop-plein de la fontaine va remplir le grand lavoir couvert bien restauré connu sous le nom de lavoir du Ped.
Seizh feuteun. 14 août
COMBRIT
L’association Mein ha dour avec Henri et Robert m’a accompagnée dans mon tro Combrit. Merci à eux deux pour l’aide apportée sur le terrain et pour leur disponibilité que je n’ai pas toujours rencontré.
Combrit est de ces communes qui n’ont pas connu le remembrement. Les nombreuses fontaines qui parsèment son territoire témoignent d’un passé riche, que l’association Mein ha dour entretient, ce qui nous permet aujourd’hui de le connaître.
Fontaine de Pen ar Menez. « Seizh feuteun »
A côté de l’échangeur de Ti Robin, en contrebas un sentier mène aux édifices, par un petit escalier aménagé.
A l’origine il y avait bien sept fontaines mais, les travaux routiers de la transbigoudène ont comblé partiellement le site et quatre sources ont disparu.
C‘est un lieu celte sacré comme l’atteste la présence d’un menhir dit « de Vallée » qui est une référence indiquant la nature humide du lieu. Au XVI e siècle une chapelle fut édifiée à proximité, dédiée à St Vital.
La première fontaine, saint Vio (Vital) est composée d’un mur pignon appuyé contre le talus. Deux hauts contreforts bordent les côtés du bassin et un muret de trop plein dans lequel a été creusé une rigole, ferme le bassin.
La deuxième fontaine est une simple vasque monolithe. A côté se trouve ce qui pourrait être un petit menhir. Elle alimente un lavoir.
L‘une des fontaines fut parée des vertus miraculeuses se référant au saint. Les mères de familles y trempaient les chemises de leur enfant malade de la coqueluche afin d’humidifier leur corps de l’eau bienfaisante.
La présence de tessons de faïence et porcelaine dans la fontaine est une réminiscence des traditions celtes qui ont perduré après la christianisation. Ces tessons portent le nom de « bravigou » belles choses. Elles représentent des offrandes pour solliciter la réalisation d’un vœux.
La troisième fontaine subsistante est à peine visible dans la végétation.
Salomon au village. 19 juillet
LA MARTYRE
Fontaine saint Salomon.
La fontaine est située à 700 m du bourg de La Martyre, en direction de Pencran.
Aussitôt après le hameau de Kerfeunteun, il faut emprunter le sentier étroit à gauche de la route.
La fontaine a été restaurée en 1986. La source est protégée par un mur triangulaire creusé d’une niche romane qui abritait une statue en Kersanton de la Vierge à l’Enfant qui hélas aujourd’hui a disparue.
L’eau alimente un petit bassin puis un lavoir, tous les deux bordés de belles dalles.
Le nom de La Martyre aurait pour origine un meurtre royal: » Ar Merzer » viendrait du martyre du roi Salomon commis en cet endroit en 874.
Un saint en vaut un autre. 18 juillet
LE DRENNEC
Fontaine saint Adrien XXe
Elle est à Kerfeunteun, et à proximité de la chapelle du même nom.
C’est une fontaine en ardoise.
La statue en bois de saint Drien qui se trouvait dans la fontaine est maintenant à l’abri dans le choeur de l’église.
Elle a été remplacée par une statue de saint Fiacre, provenant des jardins du presbytère.
La fontaine a été reconstruite de l’autre côté de la route. Le saint est bien a l’abri dans la niche en forme d’obus. Les eaux sont évacuées vers un lavoir.