Un saint en cache un autre. 6 août
PONT DE BUIS LES QUIMERC’H
Fontaine saint Léger.
Elle se trouve à proximité de la chapelle du même nom et à 4 km à L’ouest de Pont de Buis. Avant d’arriver au Vieux-Bourg, l’embranchement pour la chapelle est sur la droite. La fontaine a été transférée. Elle était autrefois à 400 m en contrebas dans une prairie.
En granit de kersanton elle possède une niche formée de deux arcs. La Saint à l’intérieur a perdu la tête.
Les mères y baignaient leurs enfants pour savoir s’ils seraient heureux ou s’ils seraient forts pour affronter la vie. Les infirmes y immergeaient leurs membres dans l’espoir d’une amélioration voir guérison. Les faucheurs qui travaillaient aux alentours étaient épargnés de tout rhumatisme dans leurs vieux jours.
Si la petite croix faite de brindilles que l’on avait lancée dans la fontaine s’immobilisait les jours nous étaient comptés, par contre, si elle tournoie longtemps avant de s’immobiliser, c’est qu’il vous reste encore de belles années à vivre.
Feunteun Vian Lannegar
(Lan : ermite-Egar : ermite Breton) saint Léger est sant Legar.
Derrière Saint Léger, Saint Legar, la fontaine est très rustique et n’attire guère l’attention. Elle est très ancienne et très jolie dans sa simplicité.
La fontaine serait dédiée à saint Egar. Elle est bâtie en gros blocs de Kersanton.
C’est la fontaine originelle de saint Léger.
A Morgat. 4 août
CROZON
Fontaine de Saint Norgard.
A partir de la route D225, vers Menesguen, il faut prendre à droite le sentier qui pénètre dans un bois de pins,tout au bout, prendre à gauche entre deux maisons et descendre. La mer n’est pas loin. La fontaine se déverse dans le lavoir. Il était utilisé par les habitants de Saint Norgard.
Sainte trilobée. 1 août
PLOUGUIN
Fontaine du Bourg.
On l’appelle aussi fontaine Sainte Gwenn.
Elle a été réalisée par un artiste local. Elle évoque la légende de Sainte Gwenn représenté e avec ses trois seins. PLOUGUIN (PLOE KEN vers 1330, PLOE GWEN en 1503 : le PLOU de Sainte Gwen) tire son nom de Sainte Gwen (Alba), femme de FRAGAN, chef scot qui vint vers le début du VIème siècle aborder en ARMORIQUE avec leurs fils JACUT et GWETHENOC, et leur fille CLERVIE. Pour nourrir ses trois enfants jumeaux, GWEN était pourvue d’une particularité : elle portait trois seins.
Fontaine du bourg. 25 juillet
BRELES
Fontaine du bourg.
La fontaine est située au bas du bourg de Brélès, juste au bord de la route de l’Aber-Ildut.
Elle était autrefois surmontée d’une statuette de la Vierge.
Aujourd’hui c’est une pyramide qui la coiffe. Elle possède trois bassins dans un enclos encaissé à gradins de six marches.
Photo non disponible.
Abreuvoir. 8 mars
PLOUEZOC’H
Fontaine Sant Jésus. XVIIe
Elle se trouve au bord d´un vieux chemin qui relie la chapelle Saint-Antoine au Dourduff-en-Terre. L´abbé Vincent Prigent, recteur de Plouézoc´h de 1679 à 1690 y avait fait graver une inscription latine désormais presque illisible: « BIBE AQUAS VIATOR DE QUIBUS PUERI BIBEBUNT… », « Bois donc voyageur l´eau que boiront tes enfants… ».
L‘association du mot breton sant et de Jésus est assez insolite. Le monument actuel date de la fin du XVIIe siècle et répond à la commande du recteur de la paroisse, un dénommé Prigent. Cette fontaine portant un nom hautement sacré, n’est pas pour autant un monument sacré.
Les statues des trois niches et le linteau ont été volés. L’inscription latine, devenue presque illisible, invite le passant à boire de l’eau.
La qualité de cette dernière est alors très réputée, et la fontaine alimentait de nombreux foyers.
Les pèlerins y passaient pour se rendre aux pardons de Saint-Antoine et de Saint-Jean-du-Doigt.
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On dit de cette fontaine que c’est un puits-fontaine. Il comporte une niche. L’eau s’écoule de deux bassins guérissait de la coqueluche et des toux. En breton la coqueluche se dit « an dréo » d’ou le recours en Bretagne à ce saint..
Pour faire sa cour. 8 mars
MORLAIX
Fontaine du Bois d’Amour 19e
Elle est rue de la fontaine au lait. La rue de la Fontaine au lait est une traduction impropre du breton en français. Adossée à une ancienne ferme transformée en gentilhommière à la fin du XIXe siècle, cette fontaine était, selon la coutume, le rendez-vous des amoureux qui y jetaient des épingles avant de se rendre au Bois d’Amour voisin. Il semble donc que le terme Fontaine-au-lait, retenu par certains, soit une traduction erronée de Feunteunic al les, le mot » les » faisant partie en breton du champ lexical de l’amour »ober al les » signifie en effet faire la cour.
On y jetait des épingles pour être fixé sur la date d’un mariage. Une autre coutume consistait à jeter une épingle dans la fontaine avant de se promener pour connaître l’issue d’une relation amoureuse.