Pour les enfants et les chiens. 22 janvier
SAINT SERVAIS
Fontaine saint Servais XVIe
Elle est à l’est du bourg près du hameau de Bretiez. Sur la route Landivisiau Lesneven, on bifurque à gauche et on descend, après les maisons on trouve la fontaine.
Cette fontaine à pignon est enclose dans un carré de 5 mètres de côté, ceint de murs. Elle est en pierres de pays. La source coule dans un bassin rond qui semble être un ancien routoir, (pour « rouir », c’est à dire faire macérer le lin afin de séparer la tige de l’écorce filamenteuse),puis par un canal de pierre vers le douet extérieur à l’espace sacré. Contre la paroi nord, dans une niche, se trouve une statue,
Saint Langiz, au dessus du bassin .
L’eau de la fontaine est réputée guérir les diarrhées des enfants, si, après avoir invoqué le saint, on fait un don à l’église. Le saint y était invoquer aussi pour la protection des chiens contre la rage.
Sur l’estran. 22 janvier
SAINT POL DE LEON
Fontaine Saint Jean. Ar Feuteun Vor (la fontaine de la mer)
Elle se trouve non loin du hameau de Tregonder à proximité de la chapelle ruinée .
Pour la voir il faut y aller à marée basse. La fontaine est dans l’estran. Par la plage saint Jean, ou par Landounig on se trouve à l’extrémité ouest de la plage de la Fontaine de Mer. La source est à environ 150 de la dune.C’est un trou d’où jaillit l’eau, entouré de roches.
On venait ici à marée basse en prononçant ces mots : Saint Jean de mer, Faites que mes yeux restent ouverts. (M.M) On venait se purifier en se lavant les yeux à l’eau douce…
Photo non disponible.
Le bestiaire de Pol. 22 janvier
SAINT POL DE LEON
Fontaine du Gourveau
Elle est aujourd’hui dans un des quartiers de Saint Pol, après le cimetière et à 500m.
Le lavoir de Gourveau est alimenté par une fontaine dont il est fait mention dans la vie de Pol Aurélien, premier évêque de la ville, rédigée au XIXe siècle. Après avoir débarqué d’Ouessant et longé la côte, il aurait fait halte à cet endroit et rencontré un gardien de porcs qui l’aurait conduit jusqu’au castellum à l’abandon, entouré de remparts de terre, peuplé d’une laie et ses petits, d’abeilles, d’un ours et d’un boeuf sauvage…
Réaménagé au XVIIIe siècle, le lavoir a servi au blanchissement des toiles de lin.
A proximité se trouve le manoir de Gourveau.,
Pour les pestiférés. 22 janvier
SAINT POL DE LEON
Fontaine saint Roch XIXe
La fontaine Saint Roch a été réédifiée en 1897 à l’occasion de l’ouverture de la route conduisant de la Gare au Parc du château de Kernévez.
L’édicule en granit rappelle que le lieu, marécageux et à l’écart de la ville, était étroitement associé au nom de Saint Roch, protecteur des pestiférés. A l’époque où la peste était importante, Saint Pol de Léon ne fût pas épargné. Les habitants prient Saint Roch sans cesse afin d’être épargnés. Avec la venue de l’hiver, l’épidémie cesse alors. Les habitants attribuent ce miracle à leurs prières.
Une « maladrerie », en réalité un village de petites chaumières, abritait dans ce secteur les pestiférés, lépreux et autres parias comme les « cacous » venus d’Espagne.
La chapelle Saint Roch, aujourd’hui disparue, avait été édifiée en 1632 dans ce quartier dit aussi de la « Magdeleine » afin d’y accueillir les prières des malades.
A l’intérieur de la fontaine, on peut découvrir la date de réédification de la fontaine ainsi que le nom du saint protecteur, par contre la statue du saint n’est plus dans sa niche. Un blason se trouve également gravé. Il s’agit de celui de la famille Guébriant qui a réédifié la fontaine.
Fontaine Lenn-Ar-Gloar. 22 janvier
SAINT POL DE LEON
Fontaine Notre Dame XVe
Elle est en plein centre de Saint Pol dans le quartier du Poullou, rue des Lavoirs. Elle est Adossée au mur d’une maison.
Cette fontaine à voûte profonde, possède un pignon triangulaire à motifs gothiques, un intrados agrémenté de deux larmes trilobées en pierres ajourées,et une niche trilobée dans la partie haute.
À l’origine, cette fontaine porte le nom du premier évêque de Léon, saint Paul. Au XIXe siècle, elle est rebaptisée. Elle est alimentée par des ruisselets souterrains qui entretiennent également les lavoirs servant à blanchir le fil de la toile de lin.
Elle est appelée par les habitants « Fontaine de la Vierge Noire ». Cette fontaine était très fréquentée par les jeunes gens jusqu’au XVIIIe siècle. Ils venaient vérifier la vertu de leur fiancée. Ils s’arrangeaient pour dérober une épingle en bois ou en os sur la collerette la plus proche du cœur. Jetée sur l’eau de la fontaine, elle devait flotter pour qu’ils fussent assurés de la virginité de la jeune fille.
Entre 1914 et 1918, on venait implorer la Vierge noire pour le retour en bonne santé, des soldats.
Droug sant Méan. 22 janvier
SAINT MEEN
Fontaine Saint Méen
Il faut trouver l’église. En face une maison, la fontaine est dans la cour.
Elle forme un enclos. Elle possède un bassin rectangulaire avec en dedans un autre plus petit. Dans ce dernier est l’œil de la source. Elle alimente le lavoir.
On venait chercher ici la guérison de « Droug sant Méan ». Il s’agit de la gale. L’eau avait les vertus de guérir toutes les maladies de peau, si on se lavait les parties malades. C’était aussi la fontaine du bourg dont l’eau était consommée.
Les bulles de Derrien. 22 janvier
SAINT DERRIEN
Fontaine saint Derrien XVIème
La fontaine à 200 m de l’église du bourg, en haut d’un étang. C’est une fontaine à pignon triangulaire surmonté d’une croix, niche, murets et enclos.
Pour se marier, jeter des morceaux de poterie dans le bassin de la fontaine. Le nombre de bulles qui remontent à la surface indiquent le nombre d’années la jeune fille doit attendre avant se marier.
On y venait aussi pour s’y guérir des maux de ventre et notamment ceux des enfants. On buvait alors l’eau.
Selon la légende, Derrien est l’ami de Néventer et comme lui originaire de l’Ile de Bretagne. Après avoir noyé le dragon de Plounéour Trez ils retournent dans leur île.
Et Mélar fût. 22 janvier
SIZUN
Fontaine de Lestrémelar
La fontaine est située à 100 m au nord du hameau, en contrebas de la route départementale.
La maçonnerie de la partie supérieure du mur-pignon a disparu. Le mur-pignon abrite une niche avec un support à statue. L’ensemble est composé de trois parties : un bassin entourant la source, un second bassin alimenté par le premier avec fond couvert de deux dalles de pierre taillée, et un troisième bassin à usage de lavoir et peut-être bassin à rouir le chanvre.
La fontaine, associée à un lavoir, a vraisemblablement été construite au 17e siècle ; elle était liée à la chapelle de Saint Mélar disparue au début du 19e siècle.
Une fontaine deux lavoirs. 22 janvier
SIZUN
Fontaine de Saint Suliau
Elle est située au nord-est du bourg non loin du ruisseau du Stain.
La fontaine alimente deux lavoirs associés, l’un conservant une partie des dalles de schiste surélevées, l’autre un bassin en ciment et les vestiges d’une cuve à l’origine liée à un conduit de cheminée. Le pignon de la fontaine est en moellon de schiste.
La fontaine de dévotion dédiée, comme l’église paroissiale, à saint Suliau, remplace un ouvrage plus ancien. Elle est réparée en 1661-1662. La dernière remise en état remonte à 2004.