Bonne nouvelle ou mort ?

  LOCRONAN

   Fontaine Notre Dame de Bonne Nouvelle 17e. 

  Elle est en bas de la rue étroite et bordée de maisons anciennes. La rue Moal était l’ancienne rue des Tisserands de Locronan, ce qui explique la présence de cette fontaine de grandes dimensions, qui jouxte un grand lavoir.

« Par la rue Moal, la rue des tisserands, vous descendez à la vallée pour y trouver la source. Les pierres usées de la fontaine Saint Eutrope reconnaissent le pas des femmes…Elles  viennent y chercher l’eau, laver le linge et implorer à la chapelle pour devenir mères. Toute énergie féminine se concentre ici…A vous d’en capter les plus intimes vibrations avant de reprendre le chemin vers la montagne… »(Sur les pas du roi Marc’h)

Construite en granit, cette fontaine de 1698 présente à sa tête une statue de Saint Eutrope, évêque saintongeais qui fonda en haut de la rue Moal un hôpital ouvert aux pauvres. On peut, également y voir gravé le nom d’un marchand de toile de Locronan, Conan, qui offrit cet édifice à la commune. 

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 C‘est une fontaine à mur pignon classique, avec un mur appareillé et nommé d’un arc segmenté, un fronton brisé, une niche cintrée, une corniche moulurée, un bassin et de  hauts murets.  

   Cette fontaine est la première  station de la grande Troménie. Elle est dédiée à Saint Eutrope protecteur de l’ hôpital qui existait jadis à proximité. Après avoir baisé le reliquaire de Saint Eutrope, le pèlerin boit un verre de l’eau sacrée offert par la marguillier.

  Cette source, comme tant d’autres dans la région, était marquée par le sceau de la mort.

Bonne nouvelle ou mort ? dans Fontaine de guérison locronan-nd-de-bonne-nouvelle-300x199

  On jetait dans la fontaine autant de morceaux de pain beurré qu’il y avait de personnes dans la famille. A chaque morceau était donné un nom. Si deux tranches se collaient, c’était signe de maladie pour les deux personnes; si la tartine flottait, beurre en-dessous, la personne risquait de mourir dans l’année. Pour celles dont les tartines surnageaient, l’existence était assurée. Jadis les mères y trempaient leurs enfants pour les rendre insensibles à la douleur.

L‘eau se déverse dans un premier bassin puis dans un second qui était le lavoir de ce quartier de Locronan.

 

 



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