Oh rage ! 6 mars
CAST
Fontaine Saint Gildas 17e
Elle est distante de 1 km 1/2 du bourg, au bord de la vieille route de Châteaulin, et située en pleine montagne, entourée d’un vaste bouquet de hêtres et chênes. Elle est dans une prairie à 200 mètres Nord-Ouest de la chapelle hors du placitre.
« En suivant le sentier au fond de l’enclos, on trouve une source d’eau pure. Vous pouvez vous en approcher tranquillement, c’est un lieu sacré. Prenez le temps de vous asseoir, et laisser vos pensées se dissoudre. Vous repartirez la tête légère, les idées claires et la joie au cœur. N’oubliez pas de faire une offrande… » (Sur les pas du Roi Marc’h)
Elle est surmontée d’un édicule assez simple en granit, au milieu duquel est une petite niche gothique trilobée avec la statue du saint. C’est une fontaine sans voûte à mur pignon, avec une niche trilobée avec la statue du saint dans la partie haute et un muret autour du bassin. Curieusement la fontaine est sur la seule zone sèche du site, et produit d’ailleurs fort peu d’eau .
L’eau de la fontaine située à proximité de la chapelle était autrefois réputée pour guérir de la folie et de la rage. Saint Gildas y était invoqué pour faire tomber la fièvre. Le saint y est aussi invoqué pour toutes les rages y compris les rages de dent.
Cette fontaine témoigne de cultures ancestraux très antérieurs à l’ère chrétienne.
Gildas était celte. Il naquit vers la fin du Ve siècle en Bretagne insulaire. Très jeune il entreprend un cycle de brillantes études. A 25 ans Il accède au sacerdoce en pays de Galles. Il va ensuite en Ecosse, puis en Irlande avec Cado et David. Il décide alors de partir pour l’Armorique où il s’établit dans l’île de Houat, mais sa sainteté est vite reconnue et il reçoit du comte de Vannes un terrain à Rhuys. Il y construit un monastère où il demeura dix ans en collectivité. Désirant vivre dans la solitude il s’installe dans une grotte près du Blavet avec son ami Bieuzy. C’est là qu’il intervint en faveur de Tréphine que son mari Conomor, roi de Domnomée avait décapitée. Il lui rendit la vie. Il meurt à l’île de Houat en 570.
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